Après l’échec de 2005 pour l’organisation des Jeux Olympiques d’été en 2012, la France tente à nouveau sa chance pour accueillir les Jeux d’hiver en 2018.
Après avoir échoué en 2005 pour obtenir l’organisation des Jeux Olympiques d’été en 2012, la France a choisi mercredi de tenter à nouveau sa chance pour accueillir les Jeux d’hiver en 2018, pour lesquels quatre candidatures ont été annoncées. Cette décision, qui pourrait annoncer un défi plus lointain pour accueillir les jeux d’été, a été votée à l’unanimité, moins une voix, des membres du conseil d’administration du Comité national olympique et sportif (CNOSF). «Après la défaite en juillet 2005 pour les jeux de 2012 (ndlr: de la candidature de Paris), il fallait rebondir et rester dans cette dynamique, en définissant de nouvelles orientations. L’ambition olympique a été très marquée à partir de ce moment-là, avec une forte motivation pour une candidature aux Jeux d’été», a déclaré Henri Sérandour, président du CNOSF, qui quittera son poste le 19 mai 2009. «Etre candidat en 2018 est une bonne chance pour obtenir les JO d’été dans le futur», a-t-il ajouté. Alors qu’un appel d’offres sera officiellement lancé fin septembre, trois villes et un groupement ont déjà confirmé leur candidature: Annecy, Grenoble, Nice et «Alpes du Sud», centrée autour du Lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes). Grenoble, qui a organisé les Jeux d’hiver en 1968, semble plutôt bien placée, même si rares sont les villes qui ont pu organiser deux fois la compétition planétaire. Elle pourrait être surtout à la lutte avec Nice, station balnéaire dont l’ambition d’organiser les Jeux d’hiver a surpris avant d’être sérieusement prise en compte. Les candidats à la candidature remettront leur dossier au CNOSF à la mi-janvier. Si le CNOSF retient une ville, sa désignation officielle interviendra début mars pour une présentation de la candidature française au Comité olympique internationale (CIO) en mai 2009. «Si la réponse au cahier des charges (du CNOSF) ne correspond pas à ce que nous attendons, nous pouvons très bien dire non», a prévenu Sérandour, qui utilisera «le même procédé que le CIO» pour étudier le dossier des villes .
source :AFP
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